Sainte-Anne est un territoire marqué par une forte identité. Tradition, patrimoine et modernité se mélangent harmonieusement. Au fil des sections et des saisons, l’âme saintannaise se laisse percer lors de manifestations culturelles nombreuses et variées.

Gwo ka et léwoz

Le GWO KA est un élément fondamental de la culture guadeloupéenne et notamment de l’âme saintannaise. A ce titre, il est présent dans les moments festifs ou rituels mais aussi quand il s’agit d’accompagner les mouvements revendicatifs et identitaires. A Sainte-Anne, ville de culture, il résonne dans les léwoz qui ont généralement lieu en fin de semaine et les jours de fête.Retour ligne automatique

Depuis plus d’un quart de siècle un festival lui est dédié. Ce festival a lieu chaque année à la section de Galbas Sainte-Anne, dans la première quinzaine du mois juillet. A cette occasion d’autres formes de musique qui font aussi partie de la culture guadeloupéenne, tel le quadrille, le bêlê, les danses indiennes, le boulaguel sont mises à l’honneur.

 Au mois d’avril, Léwoz à la Rentré organisé par le Groupe Kan’nida à Fouché
 Au mois juillet, le Festival de Gwo-ka à Galbas
 Au mois de novembre, le Mémorial Geoffroy organisé par le Groupe Kan’nida à Fouché

Le temps du carnaval

Après les fêtes de fin d’année, de nouvelles festivités se préparent pendant la période de Carnaval qui va du jour de l’An aux jours Gras, en général entre février et mars selon le calendrier chtrétien. Le soir et les week end, il est possible d’entendre le son des groupes qui s’entraînent dans les rue de Sainte-Anne, pour les parades dominicales.
Héritées de la période coloniale, les pratiques carnavalesques sont propres à la culture guadeloupéenne. Il existe différents types de groupes appelé Mass qui unissent des moyens d’expression artistiques différents : diversité dans les styles, diversité dans les musiques, diversité dans les espaces d’implantation :

 mass a fwet
 mass a Kongo ou nèg siwo
 mass a miwa
 mass a ruban
 mass a lanmo
 mass a kown

Les déboulés représentent des situations burlesques ou d’inversion sociale, de chorégraphies dansées. Le mercredi des Cendres on brule Vaval, représenté par un bwabwa.

A Sainte Anne, trois groupes participent à ces manifestations :
 un groupe à caisses claires comme Sa ki la
 un groupe à mass comme Ata Faya
 un groupe à peau comme Sonjé sa

Concours boeufs-tirants

Ces compétitions ont vu le jour durant la période sucrière où, sur les habitations les planteurs de canne pour mettre en valeur et mesurer la force de leurs taureaux, en terme de capacité de charge de fagots de cannes, s’adonnaient à des duels.
Les concours commencent en général après que la coupe de la canne soit terminée, quand les animaux ne sont plus nécessaires aux champs.
Les concours de bœufs-tirants sont très prisés des Guadeloupéens Le but est d’opposer des attelages de deux animaux tirant successivement une charrette lestée à flanc de colline.

L’équipage est composé d’un chauffeur et de deux assistants chargés de caler la charrette. Selon leur catégorie, ils devront tirer des charges de 1300 à 1700 kilos (le poids est décidé par une commission technique selon l’état du terrain) sur 90 m de pente à fort pourcentage.
Le parcours est chronométré. L’arbitre compte attentivement le nombre de coups de fouet administrés qui ne doivent pas dépasser le nombre de douze.
L’ambiance est très particulière et très festive. Les Guadeloupéens en sont très friands et s’y déplacent en famille.

L’association Volcan est la seule association de boeufs tirants à Sainte-Anne. Elle a été créée en 1987 et œuvre pour le maintien du patrimoine immatériel singulièrement dans la pratique des compétitions de bœufs tirants.

L’objectif de l’association est :
• la promotion du patrimoine culturel
• la sauvegarde des données culturelles,
• la transmission aux jeunes,
• de faire connaitre l’activité bœufs tirants au-delà des frontières et contribuer au développement touristique.

L’association est membre de la Fédération Guadeloupéenne des bœufs tirants qui regroupe tous les clubs de la Guadeloupe.
Elle organise au minimum deux compétitions dans l’année :
le 27 aout saint Protais catégories Minime, Cadet
le 11 novembre catégories A,B,C


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