Durant la période de Pâques, période de forte affluence sur les plages, le littoral est fortement touché par l’action de l’homme. Le camping, l’utilisation de barbecues et de feux induisent de façon inévitable des dégradations de l’environnement : abandon de déchets, coupe sauvage des arbres, feux près des racines, piétinement de jeunes pousses, altération des habitudes de vie de certaines espèces endémiques… L’heure est à la prise de conscience collective. Les enjeux climatiques et environnementaux nous poussent, cette année encore, à modifier et à adapter nos comportements et pratiques.

La Ville de Sainte-Anne œuvre et multiplie les actions pour atteindre un de ses objectifs fixés en matière d’environnement : reconstituer la bande boisée qui longeait jadis le littoral. Le projet MOBBIODIV, financé par l’Office Français de la Biodiversité, s’inscrit ainsi dans cette démarche, en partenariat avec l’ONF (Office National des Forêts) et les associations du territoire. Plus de 1000 arbres tels que des raisiniers de bords de mer, des catalpas ou des poiriers ont déjà été plantés. Nous ne pouvons pas risquer de mettre en danger le travail accompli jusqu’ici.

Le Maire de la Ville de Sainte-Anne tient à souligner qu’il s’agit d’une décision nécessaire, bien que difficile pour les familles saintannaises et guadeloupéennes, attachées à leurs us et coutumes. Le camping, massivement pratiqué sur les plages de la commune durant la période de Pâques, et notamment à Bois Jolan, espace protégé, n’est plus une pratique compatible avec les enjeux environnementaux auxquels nous devons faire face.

Il compte donc sur la compréhension de tous pour que cette décision soit comprise et respectée, dans une logique d’intérêt collectif, pour les générations actuelles mais aussi futures.