La rencontre, qui s’est tenue le vendredi 18 octobre à la Bibliothèque Multimédia Osange Talis Gane autour de l’œuvre de l’architecte Ali Tur s’est révélée des plus enrichissantes.

Elle était animée par l’architecte Michèle Robin Clerc, auteur d’un ouvrage consacré à Ali Tur, et le public présent a pu repartir la tête pleine d’images et de connaissances sur cet homme, grand humaniste qui a contribué à la reconstruction de la Guadeloupe dévastée par des cyclones et des tremblements de terre successifs ainsi que par des incendies mémorables notamment concernant la ville de Pointe-à-Pitre.

A Sainte-Anne, 6 édifices encore présents témoignent de l’œuvre d’Ali Tur dans notre commune. Cependant, là encore, les participants à cette rencontre ont pu apprendre qu’il y en avait bien plus. En effet, des écrits présentés au sein du diaporama réalisé par Michèle Robin Clerc en témoignent. Ainsi en est-il d’une délibération du conseil municipal datée du 25 mars 1934 relative à la construction d’une école à Douville et de la réalisation du dispensaire de Sainte-Anne réceptionné le 3 mai 1933. Ces deux bâtiments ont aujourd’hui disparu.
Par ailleurs, il semble également que deux parapets de ponts, visibles à l’entrée du bourg, soient également attribuables à l’architecte Ali Tur.
De même, il apparaît que les problèmes d’étanchéité qui aujourd’hui ont rendu nécessaires les travaux actuels sur le clocher de l’église avaient déjà été remarqués car une expertise à ce sujet avait été diligentée en 1942 et avait mis en cause les matériaux utilisés par l’architecte Ali Tur, lequel n’avait pas eu le choix car il s’agissait de matériaux issus de la dette de guerre de l’Allemagne qu’il avait l’obligation d’utiliser.

Un travail spécifique autour de l’œuvre d’Ali Tur à Sainte-Anne permettra à la population d’avoir une meilleure connaissance de son patrimoine.

Ville de Sainte-Anne remercie Michèle Robin Clerc pour son irremplaçable contribution à la transmission de cette connaissance.


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