C’est ainsi que chaque année, à cette occasion, l’archipel et notamment la Ville de Sainte-Anne vibrent aux rythmes des tambours. Néanmoins, en raison des crises sanitaires et sociales que nous traversons en Guadeloupe actuellement, les traditionnelles festivités organisées autour du 26 novembre n’ont pu se tenir. Pour autant, la municipalité tient à mettre à l’honneur cette date historique où le Gwo ka a pris place aux côtés des 12 autres expressions culturelles françaises reconnues et classées par l’UNESCO. La Ville appelle donc tout un chacun à perpétuer nos traditions et à les transmettre aux plus jeunes générations.
A CE TITRE, NOUS POUVONS ETRE FIERS DE TOUT LE TRAVAIL REALISÉ par les nombreux acteurs associatifs tel que Lakou Veranda qui initie les jeunes à cet art et les figures emblématiques du territoire qui participent à la mise en lumière et à la transmission du Gwo ka à travers les différentes manifestations qui rythment la vie culturelle de la commune telles que le « mémorial Geoffroy », Le « Léwoz a Kan’nida » et le mythique « Festival de Gwo ka » qui depuis plus de 30 ans, est devenu un évènement incontournable du calendrier culturel guadeloupéen et l’événement phare de la manifestation pilotée par la ville « Juillet à Sainte-Anne ».
FIERS EGALEMENT DE NOS JEUNES ARTISTES comme Wervana et Misyé Sadik qui font connaitre le Gwo ka à travers leurs musiques. Sans oublier, les grandes figures du territoire qui ont contribué à le valoriser tels Georges Troupé, saxophoniste de renom et grammairien du Gwo ka, et ceux qui continuent encore aujourd’hui à porter haut cette musique emblématique comme Claude Vamur ex-batteur du Groupe KASSAV, Esnard Boisdur la voix des Grands-Fonds, ou encore les danseurs comme Mario Coco de Sakitaw ou Chantal Loïal de la Compagnie Difé Kako et même les sculpteurs et plasticiens comme Joël Séjor fabricant de tambour Ka.
FIERS SURTOUT DE LA MOBILISATION DES MILITANTS CULTURELS DU TERRITOIRE qui ont porté le dossier d’inscription à l’UNESCO. Ce 7ème anniversaire est donc l’occasion de remercier tout particulièrement M. Félix COTELLON ancien président de l’association REPRIZ qui grâce à son initiative et à celle des membres de l’association et de tous les acteurs de la défense du patrimoine culturel ont permis au Gwo ka, à notre musique traditionnelle d’être reconnue comme un élément représentatif de l’identité Guadeloupéenne.
Alors, dans la continuité de toutes ces actions de mise en valeur de notre patrimoine, célébrons tous ensemble le Gwo Ka lors de ce 7ème anniversaire : « Gwo ka sé mizik, sé dansé, sé chanté, é mès é labitid an nou » !!