Il demande au Ministre de l’Éducation Nationale de tenir compte de la situation sanitaire catastrophique de la Guadeloupe actuellement qui révèle que :
 les taux d’incidence ne baissent pas
 la liste des décès s’allonge de même que celle des familles endeuillées
 les personnels soignants font face à une crise exceptionnelle tant dans le milieu hospitalier que dans la médecine de ville

Il est clair que ce virus n’épargne pas les agents des collectivités et oblige à la mise en place de protocoles stricts qui ralentissent le service rendu au public.

Dans ce contexte, ouvrir les écoles à compter du 2 septembre, revient inéluctablement à favoriser le terrain de jeu du virus COVID-19 dont le variant Delta est particulièrement agressif.

Le maire rappelle donc qu’une collectivité est autant responsable de la sécurité des élèves que de celle de ses agents ainsi que de tous les professionnels qui interviennent dans les écoles et, que les conditions de sécurité sanitaire, avec les moyens humains et matériels actuels, ne pourront être garanties dans les écoles de la ville de Sainte-Anne.

Aujourd’hui, la raison impose d’être extrêmement prudent sur tout ce qui favorise le brassage de population et donc les contaminations.

Le report de la rentrée scolaire doit permettre d’envisager des mesures et des moyens adaptés à la situation afin qu’il n’y ait pas de rupture éducative et pédagogique.

Le maire de Sainte-Anne appelle la population à rester extrêmement prudente, à éviter les rassemblements de façon stricte y compris les rassemblements familiaux, à appliquer tous les gestes barrières recommandés (dont le port du masque) et à se rapprocher de son médecin de famille, de son pharmacien ou de centres dédiés concernant la vaccination.

Protégez-vous, protégeons-nous !

Photo d’illustration Guadeloupe la 1ère