Le Maire, Christian Baptiste, tient à préciser qu’il ne s’agit nullement d’une décharge publique mais d’un problème de détresse humaine que la Ville de Sainte-Anne, avec l’appui de son CCAS, gère depuis tantôt en partenariat avec les services sociaux dédiés. Deux personnes, donc de deux êtres humains, en grande détresse ont en fait élu domicile sur la plage du Bourg depuis quelques semaines, non loin de la base nautique gérée par l’ANASA.
Les services sociaux, alertés par le maire, ont contacté à la fois l’EHPAD de Sainte-Anne, les services de la Croix-Rouge ainsi que la SEMSAMAR afin de trouver un logement d’urgence à ces deux personnes. Ces dernières ont été informées des démarches entreprises. D’ailleurs l’une d’entre a déjà pu bénéficier d’une admission d’urgence à l’EHPAD mais a refusé cet hébergement. Nous espérons néanmoins, que la collaboration et le suivi mis en place leur permettront d’accepter les solutions de relogement proposées.
En attendant, il est dommageable que ces situations soient exposées sur la place publique car il s’agit de personnes particulièrement fragilisées. Il aurait été bienveillant d’utiliser dans un premier temps un contact direct avec la municipalité pour signaler ce fait et ainsi entrevoir des solutions pérennes pour l’ensemble des personnes concernées plutôt que de répandre sur les réseaux sociaux de telles insinuations. Nous aurions pu informer alors les parents d’élèves, à l’origine du communiqué anonyme, des démarches en cours concernant cette problématique avec tout le respect et la discrétion que nécessite le traitement de ce type de dossier, dans un esprit de bienveillance et de solidarité.
Sainte-Anne est une commune qui sait faire preuve de solidarité et qui ne jette pas à l’opprobre publique les personnes en situation précaire.