LE CONTEXTE
Les côtes de la Commune de Sainte-Anne (Guadeloupe) subissent l’échouage récurrent de Sargasses ce qui entraine des nuisances de différents ordres : envahissement des plages, production de sulfure d’hydrogène et d’ammoniac entrainant des problématiques de santé publique. Afin de faire face aux nuisances qu’elles provoquent, la commune a donc décidé sur différents sites, de stopper les sargasses en mer par la mise en place de barrages dont le but est de les dévier et/ou les retenir afin d’éviter des échouages sur les plages.
LES CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
- 3 sites ont été identifiés pour la pose des barrages : anse du Bellay, Castaing et Galbas.
- Ces barrages seront constitués de plusieurs sections, permettant ainsi d’optimiser le déroutage des sargasses, leur concentrations, tout en laissant des passages pour la navigation et les usagers.
- La longueur totale de filets pour l’ensemble des sites est d’environ 3000 m (80 m à Galbas).
- Les barrages sont composés de filets flottants en plastique rigide, avec un dispositif d’ancrage composé de vis et d’anneaux inox.
- Un espacement entre les sections de filets est prévu, suffisamment large pour permettre le passage des embarcations côtières.
ÉCHEANCIER DE POSE DU FILET POUR LE SITE DE GALBAS
- Date de début de la pose : lundi 9 décembre 2024
- Durée des travaux de pose : 30 jours pour le montage des flotteurs et des lests et la mise à l’eau des filets et des mouillages.
- Les barrages prévus sur les sites de Castaing puis Bellay seront posés courant 2025.
NB : le choix des sites tient compte du trajet des sargasses, qui impactent d’abord l’anse du Bellay, Castaing puis Galbas. La pose en amont aurait entrainer un surplus d’échouages à Galbas.
LES AVANTAGES DES BARRAGES ANTI-SARGASSES
- Blocage efficace des algues et sargasses
- Déviation des algues vers des zones de ramassage ou de stockage
- Respect des milieux aquatiques
- Visible hors de l’eau pour la navigation et la baignade
- Démontable et réglable en fonction du fond, des marées et des courants
- Ne bloque pas l’accès des bateaux.
UN OUTIL QUI A DÉJÀ FAIT SES PREUVES
En Guadeloupe, les villes de Petit-Bourg, de Terre de haut et de Capesterre de Marie-Galante ont déjà expérimenté cet outil de façon concluante.
UN PROJET RENDU POSSIBLE GRACE AUX PARTENARIATS
Il s’agit d’un projet porté conjointement par l’État, la DEAL (Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) et la Direction de la mer, en relation avec le Comité régional des pêches. Le coût de l’opération pour le site de Galbas s’élève à 180 000€.