Depuis plusieurs années, la Ville de Sainte-Anne s’est engagée dans un programme ambitieux de renouvellement de son Centre-Bourg pour un montant global estimé à 14 millions d’euros.

L’objectif est de valoriser la dimension naturelle et paysagère du littoral, symbole identitaire du territoire, qui contribue à la notoriété de la commue ainsi qu’à son attractivité. Ce schéma directeur d’aménagement se décline en plusieurs phases dont la première consiste à protéger et à valoriser la plage du Bourg par les opérations suivantes : réensablement, revitalisation des massifs coralliens, revégétalisation et aménagements.


C’est dans ce cadre que les équipes de la Ville et de l’ONF (Organisation Nationale pour les Forêts) se sont rencontrées, le mardi 19 mai 2020, afin de se concerter sur la gestion des nouvelles pousses de plantes apparues sur le littoral. En effet avec l’arrêt des activités humaines, pendant le confinement, nous avons pu observer un phénomène de re- végétalisation naturelle sur la plage. C’est un effet bénéfique pour la plage car il s’agit de pousses de plantes qui contribuent naturellement à la lutte contre l’érosion de notre littoral comme le Poirier, la Catalpa, le Raisinier de bord de mer, le Palétuvier gris, ou le Mapou rouge.

Ces espèces endémiques des littoraux tropicaux servent de barrière de protection, en cas de tempête et stabilisent le sol sableux et rocailleux de nos côtes. Or ces pousses restent fragiles et ne pourront pas toutes survivre aux effets du vent ou à la reprise des activités humaines. En charge de la gestion du domaine public maritime naturel,
depuis 2016, la collectivité entend mettre en œuvre le plan d’actions suivant selon les
recommandations de l’ONF :

  • Sélection de quelques zones de pousses d’arbres par l’ONF afin de circonscrire et
    délimiter les espaces où les pousses ont le plus de chances de se développer ;
  • Installation d’enclos par la ville pour permettre de protéger ces espaces du vent et des
    activités humaines ;
  • Dans le même temps, la Ville souhaite expérimenter la plantation d’herbacés sur une espace délimité car même s’ils sont moins résistants aux activités humaines, ils sont tout aussi indispensables que les arbres, et favorisent la stabilisation du sable. Cette opération innovante pourra permettre de tester en arrière plage, un type d’herbacés comme la citronnelle qui aurait les mêmes vertus en termes de stabilisation du stable.

Ce plan d’actions permettra ainsi de tirer parti des effets bénéfiques de la fermeture
temporaire des accès à la mer et aux plages et idéalement de recréer un équilibre entre les activités humaines et les enjeux environnementaux.

LA PRESSE EN PARLE...
Reportage TV de Guadeloupe La 1ère
Interviews radio RCI Guadeloupe

Pour aller plus loin...
Ecosystème de la plage du bourg

Portfolio


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